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Wassim est originaire de Baachiqa à Mossoul, il appartient à la minorité yézidie.
Lorsque Daech occupe Baachiqa en 2014, Wassim et sa famille trouvent refuge au Kurdistan irakien, se déplaçant pendant 3 ans jusqu’à la libération de la ville. Quand ils rentrent chez eux, ils ne retrouvent que destructions et chaos. « Quand nous sommes revenus à Baachiqa, la vie s’était arrêtée parce que 30 à 40% des habitants avaient quitté la région à cause de Daech, pour trouver refuge en Europe ou ailleurs. Lorsque nous sommes revenus il n’y avait plus ni eau, ni électricité ou services de santé. La situation était désastreuse », explique-t-il.
Un jour son fils tombe malade. Mais à Mossoul, les soins médicaux sont inexistants. « Les conditions de santé à Mossoul étaient très mauvaises et il n’y avait pas de médicaments disponibles. » Lui-même infirmier, Wassim a fait admettre son fils à L’hôpital Heevi de Dohuk, à 150 kilomètres de là. L’hôpital pédiatrique y avait en effet été récemment agrandi et réhabilité pour répondre aux besoins croissants d’une population de 2,5 millions de personnes, dont 1 million de déplacés.
Sans cet hôpital, son équipe médicale et ses très bons services de santé, mon fils ne se porterait pas si bien aujourd’hui.
L’état de son fils était critique et les médecins l’avaient préparé au pire mais, grâce aux efforts de l’équipe médicale, il va mieux et il a pu quitter l‘unité de soins intensifs.
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Wassim
© European Union 2019 / Johanna de Tessières
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