Rasha

Rasha

Liban

Rasha

Rasha, 23 ans, est originaire du district de Damas, en Syrie. Elle a fui au Liban en 2014.

« Notre vie était belle et nous étions heureux en Syrie. J’étais étudiante en dernière année au lycée. Quand la situation s’est détériorée, nous sommes venus ici. Je n’ai pas étudié pendant environ un an. Je ne connaissais personne, au début. C’était très difficile. Parfois j’avais même l’impression que les gens nous voyaient différemment. »

Rasha aspire à changer les choses et à laisser une empreinte dans la société. « J’ai pour ambition d’apprendre plus, et d’ouvrir ma propre école. Je veux avoir un impact sur la société, et ne pas me contenter d’être une personne ordinaire. ». Elle est également une fervente partisane du droit de chaque femme à recevoir une éducation.

Les femmes doivent recevoir une éducation. L’éducation est très importante et c’est l’essence de tout. Les femmes doivent avoir une influence sur la société comme n’importe qui d’autre. Elles ne doivent pas uniquement être de passage dans cette vie, être née, avoir vécu et être morte sans laisser de trace.

Son père n’a pas pu la soutenir financièrement et elle a donc dû se battre pour être admise à l’école. Ses efforts ont porté leurs fruits. Elle a reçu une bourse qui lui a permis d’entreprendre des études d’enseignement maternel à l’institut SPARK de Zeitouneh, au Liban. « J’ai su qu’il y avait un département d’enseignement maternel » explique-t-elle. « J’aime connaître la personnalité des enfants et apprendre à m’occuper d’eux. Ce diplôme me sera également utile plus tard, quand j’aurai moi-même des enfants. »

Après avoir obtenu son diplôme, Rasha s’est vu proposer un poste d’assistante d’enseignement. « J’étais tellement contente de pouvoir travailler dans l’institut où j’ai obtenu mon diplôme. Cela a eu un impact positif sur ma vie. Je suis enfant unique, mes parents n’ont personne d’autre sur qui compter. »

« Ce travail a amélioré ma situation financière. J’en ai également beaucoup profité à titre personnel. Ma personnalité est plus forte à présent, et je me sens mieux intégrée dans cette société. J’ai fait cela pour avancer dans la vie, mais également pour réaliser certains de mes rêves et de mes aspirations. »

© European Union 2018 / Johanna de Tessières

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