Nidaa & Mariam

Nidaa & Mariam

Liban

Nidaa & Mariam

Nidaa est libanaise et Mariam est syrienne. Elles vivent toutes deux dans un petit village à Akkar, au nord du Liban.

Mariam et Nidaa sont voisines depuis 3 ans et elles sont rapidement devenues amies. Elles se considèrent comme faisant partie de la même famille. « Nous avons une très belle amitié. Il n’y a aucune tension parce qu’elle est syrienne et que je suis libanaise. Nous sommes comme des sœurs. »

La pénurie d’eau est un gros problème dans la région et les deux femmes doivent acheter de l’eau toutes les semaines, ce qui rend leur situation encore plus difficile. Elles ont toutes les deux une grande famille et consomment donc beaucoup d’eau. « En hiver, nous achetions de l’eau au moins une fois par semaine. Cela pesait énormément sur notre budget et quand vous achetez de l’eau vous devez faire attention à la façon dont vous l’utilisez. », explique Nidaa.

Nidaa a entendu parler du système de collecte des eaux de pluie qui était mis en place dans la région et elle en a fait la demande. Elle bénéficie à présent du système et n’a plus à se soucier des pénuries d’eau.

Nous avons économisé beaucoup d’argent grâce à ce projet. Maintenant nous pouvons dépenser l’argent que nous économisons pour d’autres besoins. - Nidaa

Mariam, elle, ne bénéficie pas encore du projet. Mais elle voudrait solliciter l’accès à un système d’adduction d’eau similaire. « Les dépenses en eau sont très élevées. », explique-t-elle. « Nous achetons de l’eau une fois par semaine parce que nous en utilisons beaucoup. ». Elle vit dans un garage avec son mari et leurs 5 enfants. « Mon mari ne travaille pas, donc c’est vraiment difficile pour nous. ». La famille de Mariam reçoit une aide alimentaire mais l’une de ses filles est malade et a besoin d’une assistance médicale.

La pénurie d’eau me cause beaucoup de problèmes. Je dois toujours acheter de l’eau. Or, comme vous le savez, l’eau est l’essence même de la vie. Vous avez besoin d’eau pour boire, nettoyer, vous doucher. - Mariam

Mariam sait qu’elle peut compter sur le soutien de ses amis et voisins. Elle a le sentiment d’appartenir à cette communauté. « Nous avons beaucoup d’amis dans la région parce que nous y habitons depuis longtemps. Je connais beaucoup de monde et je connais bien cette région, maintenant. C’est beaucoup mieux de faire partie d’une communauté. »

© European Union 2019 / Johanna de Tessières

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